Lors d’une cérémonie au ministère de la Santé, le ministre Mustapha Ferjani et l’ambassadeur saoudien Abdulaziz bin Ali Al-Saqr ont signé le contrat de construction du nouvel hôpital universitaire Roi Salman Ibn Abdelaziz.
L’hôpital Roi Salman Ibn Abdulaziz à Kairouan sera construit sur une superficie totale de 69.000 mètres carrés, dans le cadre d’un don du Fonds saoudien de développement d’une valeur de 85 millions de dollars.
La signature marque le lancement effectif d’un chantier majeur à Kairouan. Le projet prévoit un établissement de 50 lits extensibles à 700, pour un coût total de 143 millions de dollars.
Un projet à forte capacité hospitalière
Les travaux, confiés à des entreprises déjà sélectionnées, démarreront dans les prochains jours. L’hôpital regroupera toutes les spécialités médicales, avec pour objectif de devenir l’un des plus importants pôles hospitalo-universitaires du Centre-Ouest. Le ministère souligne que cette infrastructure répondra à une demande croissante de soins spécialisés dans la région.
Le terrain destiné à la construction de cet hôpital sera remis demain jeudi et les travaux seront lancés officiellement. « Les travaux seront réalisés par des entrepreneurs tunisiens et saoudiens et les délais de construction ne dépasseront pas les 36 mois » a précisé le ministre, ajoutant que la signature du contrat de construction de l’hôpital, bloqué depuis 2017 en raisons du non-respect des engagements par l’entrepreneur précédent, constitue « une relance d’un projet national stratégique ».
Un financement majoritairement saoudien
Sur les 144 millions de dollars nécessaires, 85 millions sont financés par l’Arabie saoudite. L’ambassadeur Abdulaziz bin Ali Al-Saqr a réaffirmé l’engagement de son pays à soutenir les projets sanitaires tunisiens, indiquant que ce partenariat s’inscrit dans une dynamique de coopération stratégique entre Tunis et Riyad.
Le projet, annoncé dès 2017, avait connu plusieurs retards successifs. Dans une région confrontée à une pression persistante sur ses structures hospitalières, l’ouverture de cet établissement est attendue comme un tournant. Elle devrait réduire les transferts de patients vers Sousse ou la capitale et renforcer durablement l’offre de soins.
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