En Tunisie, la cherté de la vie pèse lourdement sur les épaules des citoyens, avec des répercussions particulièrement marquées dans l’achat de produits de première nécessité tels que la viande rouge.
Les coûts croissants des denrées alimentaires ont créé un climat économique difficile pour de nombreuses familles tunisiennes. L’achat de viande rouge, un produit essentiel dans la cuisine tunisienne, est devenu un défi financier majeur.
Alors qu’un kilo de viande rouge coûte désormais plus de 40 dinars, les ménages font face à des choix difficiles entre maintenir un régime alimentaire équilibré et respecter un budget serré.
Pour d’autres, on se rabat sur d’autres viande, comme celle d’âne ou de cheval. En effet c’est ce qu’a confirmé le président de la Chambre syndicale nationale des bouchers Ahmed Amiri qui explique que de nombreux Tunisiens consomment désormais ces viandes moins chères. En effet, les prix de ces viandes sont nettement moins chers si on rappelle qu’un kilo de viande de cheval ne dépasse par les 15 dinars.
S’exprimant sur les ondes de Diwan FM, il a ajouté qu’un kilogramme de viande rouge coûte plus de 40 dinars, soit près de 10% du smig, une option inaccessible pour de nombreuses familles, selon ses dires.
A cet effet, le responsable syndical a appelé le président de la République à intervenir en important des viandes surgelées en vue de réguler le marché.