Dans un communiqué rendu public ce jeudi 30 septembre 2021, le mouvement Ennahdha a réclamé « la reprise du processus démocratique », en conférant au prochain gouvernement la « légalité constitutionnelle, en le présentant à une plénière de vote de confiance au parlement, comme le prévoit la constitution ».
Le parti qui affirmer montrer tout son respect à la femme tunisienne, avertit que la désignation par le chef de l’Etat de Najla Bouden Romdhane pour former le gouvernement, sans s’en tenir aux dispositions constitutionnelles est de nature à approfondir la crise économique et sociale dans le pays, et n’aide pas à sa résolution.
Ennahdha met en garde, par ailleurs, contre « les dangers auxquels se heurte l’Etat, notamment pour ce qui est des finances publiques, et de l’accentuation du déficit budgétaire ».
Le président de la République, Kais Saied, a nommé Najla Bouden Romdhan au poste de cheffe du gouvernement.
Née en 1958 à Kairouan, la nouvelle résidante de la Kasbah est professeure de l’enseignement supérieur à l’École nationale d’ingénieurs de Tunis, spécialisée en géosciences.
Elle occupe actuellement le poste de chargée de mise en œuvre des programmes de la Banque mondiale au ministère de l’Enseignement supérieur et des Sciences Recherche.