Depuis son bureau doré, entre deux parties de golf et un tweet rageur sur le complot mondial contre sa coiffure, Donald Trump a décidé de punir le monde entier. La Tunisie, évidemment, n’y échappe pas.
Après l’annonce d’une nouvelle taxation sur les importations étrangères, notamment celles en provenance de pays qui « n’achètent pas assez de hamburgers américains », notre pays se retrouve face à un dilemme existentiel : que faire contre Trump ?
Mesure radicale mais nécessaire, nous devrions décréter un embargo total sur les séries Netflix. Fini les nuits blanches devant Breaking Bad ou Stranger Things. On se contentera des rediffusions des sitcoms des années 90 sur Al Watania 2… à condition qu’elles ne soient pas américaines, bien sûr.
Puisque Trump veut nous imposer des taxes, rendons-lui la pareille ! Chaque Big Mac vendu en Tunisie devrait être taxé à hauteur de 75 % pour compenser notre futur déficit commercial. Avec un peu de chance, ce sera l’occasion rêvée pour relancer l’industrie du chapati ! Sauf que les Big Mac ne se vendent pas en Tunisie.
Un appel à Elon Musk pour coloniser Mars ?
Face à la crise, il est temps de prendre une décision courageuse : quitter cette planète. On pourra donc lancer un partenariat stratégique avec Elon Musk pour envoyer les Tunisiens sur Mars, où ils seraient à l’abri des taxes trumpiennes. Bonus : il n’y aurait pas besoin de visa américain pour s’y rendre.
Puisque tout est une question de business pour lui, nous pourrions négocier. Offrir un passeport tunisien à Trump lui permettrait d’échapper aux enquêtes judiciaires américaines. En échange, il nous accorderait une exemption des taxes et ferait de Djerba sa nouvelle résidence d’hiver. L’île deviendrait le « Trump Resort » et on pourrait même voir apparaître un casino à la médina.
Soyons honnêtes, la Tunisie n’a pas les moyens de répondre aux caprices économiques de Trump. Mais après tout, nous avons l’expérience des crises, et nous savons que parfois seule arme est plus forte que toutes les taxes américaines, pourquoi pas une union africaine plus forte ?