L’affaire tombe vraiment à mal. Alors que le pays est secoué par une crise politique sans précédent, une telle information vient brouiller davantage la situation.
Sous pression, la présidence de la République vient d’annoncer avoir reçu mille doses de vaccin en provenance des Emirats arabes unis, sous forme de don.
Sauf que l’information a provoqué une grande polémique sur les réseaux sociaux, certains évoquent même que de hauts responsables ont été vaccinés par ce vaccin chinois. Pourquoi la présidence de la République a-t-elle dissimulé cette information ? Pourquoi a-t-elle agi sous pression ?
Certains hommes politiques commencent, dans ce contexte de flou, à interpréter ces informations à leur manière. C’est le cas de Yassine Ayari, député, qui évoque un cadeau empoisonné.
En effet, Yassine Ayari estime que les Emirats arabes unis ont piégé le chef de l’Etat à travers ce don de vaccins, cherchant à salir l’image de Kais Saied au profit de l’ascension de Abir Moussi, présidente du Parti Destourien Libre.
En pleine tourmente sur fond d’une affaire d’acquisition de lots de vaccin d’une manière discrète de la part des Emirats arabes unis, le président de la République a préféré, comme toujours, répondre à sa manière.
Revenant sur cette affaire, Kais Saied a expliqué que ces lots de vaccins sont actuellement stockés au sein des services de la santé militaire jusqu’aux tests nécessaires.
Recevant le président du Conseil Supérieur de Magistrature (CSM), Youssef Bouzakher, le président de la République a crié au mensonge, affirmant « qu’en Tunisie il nous faut un vaccin contre le mensonge sauf qu’il ne sera pas efficace ».