L’Instance Nationale de Lutte contre la Corruption (INLUCC) a reçu, jusqu’au 2 octobre 341 demande de protection de témoins dans des affaires de corruption.
Dans un communiqué paru ce jeudi, l’instance a toutefois souligné l’absence de coopération avec quelques administrations concernées par la mise en œuvre des décisions de protection qu’elle a rendues malgré l’expiration du recours.
À cet égard, l’INLUCC a appelé les ministères de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur, de la Santé, de l’Intérieur, du Développement de l’Investissement et de la Coopération internationale, des Finances et les entreprises privées concernées à activer les décisions de protection des témoins.
Adoptée en février 2017, cette loi prévoit la mise en place des mécanismes de dénonciation de la corruption et de protection de ses dénonciateurs.
Elle définit également les conditions et les procédures de dénonciation de la corruption et de protection de ses dénonciateurs et dresse les sanctions envisagées contre toute personne qui s’avise de révéler l’identité du dénonciateur.