Il semble que le fléau du charançon rouge est devenu incontrôlable, les palmiers de plusieurs gouvernorats du Grand-Tunis et Zaghouan meurent l’un après l’autre, de tristes scènes sont observées presque quotidiennement.
Hier, « 4C Coalition Citoyenne Contre le Charançon » une coalition qui s’active pour protéger les palmiers de Tunis a partagé la vidéo d’un palmier à l’avenue Mohamed V, infesté par le du charançon rouge ayant connu sa fin tragique.
Ce ravageur qui menace nos palmiers phoenix canariensis ne constitue pas, malheureusement, une priorité de l’actuel gouvernement, des municipalités et notamment du ministère de l’Agriculture. D’ailleurs un responsable au sein de ce département a indiqué, ce dimanche 23 juin au quotidien la Presse, qu’un système de traitement par drone sera bientôt mis en place pour traiter les palmiers infectés, pourvu que cette solution parvienne à limiter les dégâts.
Le chargé de la production végétale et de la protection des végétaux au bureau régional FAO-Afrique du Nord, Noureddine nasr avait appelé à une « intervention immédiate » pour lutter contre la propagation du charançon rouge à Tunis. « aujourd’hui, 14 mai, à la rue Palestine, plusieurs palmiers sont contaminés par le charançon rouge à différents stades. Le site est actuellement, à l’origine de la propagation de ce ravageur dans les sites voisins et pourrait même atteindre les palmiers de l’Avenue Mohamed 5… Prière d’intervenir immédiatement », a-t-il posté sur sa page Facebook.
Apparu il y a quatre ans dans la banlieue nord de Tunis, le charançon s’est rapidement propagé dans quatre gouvernorats. Le drame, tout le drame, serait qu’il atteigne nos oasis du sud.
En 2018, l’agence française de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail a publié un rapport qui confirme que le charançon rouge ne pourra plus jamais être éradiqué du pourtour méditerranéen. Les palmiers de ces régions sont condamnés.