Cette affaire a vu le jour depuis le moment, le 28 février dernier, où bon nombre d’avocats ont porté plainte, demandant la dissolution pure et simple de la Commission nationale anti-corruption, mise en place aux lendemains de la révolution du 14 janvier dernier.
Cette même Commission qui a reçu plus de quatre mille (4000) dossiers, n’en a pourtant examiné que moins de deux cents. Elle a entre autres amené à la découverte du « Trésor » dissimulé dans les murs du palais présidentiel de Sidi Dhrif.
Aussi, l’affaire a-t-elle été examinée hier par la Cour de première instance de Tunis, dont le verdict est tombé à la fin de l’audience, donnant raison aux plaignants, puisque décidant de la cessation des activités de cette Commission. Il a également été décidé de confier tous les dossiers actuellement en sa possession au procureur de la République…