A la réunion des signataires du Document de Carthage, le président de la République Béji Caïd Essebsi a indiqué qu’il n’était pas possible de parler d’union nationale en l’absence de l’UGTT et de l’UTICA.
Le président a déclaré que signataires ou pas du pacte de Carthage, « il est nécessaire de trouver des solutions à la situation actuelle difficile du pays ». Selon lui, la Tunisie a aujourd’hui besoin de « tous ses enfants, sans exception » malgré « les critiques qu’il reçoit pour sa position contre l’exclusion ».
L’actualité impose une actualisation
Caïd Essebsi a rappelé avoir demandé, dès le début, aux signataires du document de présenter leurs propositions sur les questions qui nécessitent des mises à jour, faisant observer que d’importants pas ont été franchis dans ce sens sur la base du Document dont le gouvernement d’union nationale. Mais « rien n’est valable en tout temps et tout lieu et des questions d’actualité imposent une actualisation », a-t-il soutenu.
Le président a également évoqué les propositions faites par l’UGTT, Nidaa Tounes et Ennahdha. Ces propositions nécessitent selon lui des discussions, notamment lors de cette réunion.
« Si le désaccord est toléré autour de certains points, il l’est moins sur les questions majeures », a-t-il fait savoir ajoutant que cette réunion pourrait être l’occasion de « recadrer les choses ».