En une semaine, trois affaires impliquant des Tunisiens en France : argent, arme blanche et cocaïne
En l’espace de quelques jours, trois faits distincts survenus en France ont mis en cause des ressortissants tunisiens : une saisie record d’argent liquide, un drame à Paris avec un homme abattu alors qu’il brandissait une arme blanche, et un décès suspect à Marseille où un passager transportait de la cocaïne dans son ventre. Retour sur une séquence qui interroge.
Plus de 10 millions d’euros saisis : deux Tunisiens arrêtés
Selon la presse française, deux ressortissants tunisiens ont été interpellés la semaine dernière en région parisienne en possession de valises contenant plus de 10 millions d’euros en liquide. Une enquête financière est en cours afin de déterminer l’origine de cette somme colossale.
Paris : un Tunisien abattu après avoir menacé avec un couteau
Un autre fait divers a pris une tournure dramatique dans la capitale française. Un Tunisien a été abattu par les forces de l’ordre après avoir brandi une arme blanche et refusé d’obtempérer. L’affaire a suscité une réaction officielle : le ministère tunisien des Affaires étrangères a annoncé suivre de près le dossier, soulignant l’importance de la protection consulaire de ses ressortissants à l’étranger.
Marseille : un passager s’effondre avant son vol, la cocaïne découverte
Le troisième épisode s’est déroulé à l’aéroport de Marseille. Comme l’a rapporté Le Figaro le 4 septembre, un homme d’origine tunisienne s’est effondré avant d’embarquer pour Tunis. Victime d’un arrêt cardiaque, il a succombé, et l’autopsie a révélé qu’il avait ingéré plusieurs capsules de cocaïne, utilisées comme procédé de transport de drogue.
Une succession de faits troublante
Pris séparément, ces trois événements relèvent de registres différents — criminalité financière, violence armée, trafic de drogue. Mais leur concentration en une seule semaine dessine un calendrier troublant, suscitant débats et inquiétudes. Si certains y voient un simple hasard, d’autres s’interrogent sur la manière dont ces affaires alimentent les représentations autour de la communauté tunisienne en France.