Le tribunal de Jendouba a condamné Ayachi Zammel, candidat à l’élection présidentielle, à un an et huit mois de prison, a indiqué son avocat Abdessatar Messaoudi dans une déclaration à la chaîne Al-Hadath.
Cette condamnation survient dans un contexte de tensions croissantes alors que Zammel fait face à plusieurs accusations de falsification de parrainages.
Dans un communiqué publié ce mercredi 18 septembre 2024, Ayachi Zammel a annoncé son boycott des sessions d’audiences judiciaires, dénonçant ce qu’il qualifie de « harcèlement systématique » et de « procès politiques ». Il affirme être la cible d’une série d’affaires « fabriquées » visant à l’empêcher de mener sa campagne électorale.
Zammel se dit déterminé à continuer sa campagne pour présenter son programme, « Le Pacte », et appelle à « tourner la page ». Arrêté depuis le 2 septembre, il devra cependant faire face à de nombreuses affaires en lien avec des parrainages présumés falsifiés, réparties sur plusieurs tribunaux du pays. Sa condamnation pourrait lourdement peser sur sa campagne électorale, prévue pour l’élection présidentielle du 6 octobre.