Le vice-président de la Chambre nationale des propriétaires de cafés a expliqué ce mardi 18 juillet que la fermeture de l’avenue Habib Bourguiba, à Tunis, depuis 2011 a considérablement affecté leur secteur, poussant de nombreux propriétaires de cafés à licencier des employés.
S’exprimant au micron de Mosaïque FM, Ben Azouz a estimé qu’il est censé y avoir une circulation fluide dans la capitale pour les Tunisiens comme pour les touristes, appelant l’État à trouver une solution définitive pour rouvrir l’avenue principale et les rues adjacentes, en particulier celles près de l’ambassade de France, afin de garantir une dynamique commerciale pour les propriétaires de magasins et de nombreux commerçants qui y sont installés.
Il a souligné que les propriétaires de cafés et de restaurants ne peuvent plus continuer à travailler dans ces conditions, considérant que le maintien de ces barrières métalliques à une telle densité défigure le visage de la capitale et n’est plus acceptable pour eux.
Il estime que la levée des barrières redonnerait à Tunis son caractère commercial et leur permettrait de réembaucher de nouveaux travailleurs et de relancer l’activité économique dans l’avenue symbolique et touristique de la capitale tunisienne.