Un agent de la garde nationale présent sur les lieux du crime le jour de l’attaque de Sousse, vendredi 26 juin, risque d’être limogé a annoncé le journal britannique The Independent dans son édition du mercredi 2 juin.
L’agent en question a été interrogé par les forces de l’ordre dans l’enquête qui a suivi cette attaque terroriste faisant 38 morts et 39 blessés parmi les touristes présents à l’hôtel Imperial Marhaba à Sousse.
Mehdi Jemmali, qui travaille à la base nautique adjacente à l’hôtel Imperial Marhaba avait témoigné après le drame à Webdo qu’après quelques minutes de l’attaque, deux agents de la garde nationale sont arrivés mais qu’ils avaient peur et ne voulaient pas aller affronter le terroriste.
[quote_box_center] »On a réussi à en convaincre un de venir avec nous à l’intérieur de l’hôtel mais il a refusé d’utiliser son arme parce qu’il n’avait pas de gilet pare-balles. Un des employés de l’hôtel a alors pris l’arme et s’est dirigé vers le terroriste. Mais ne sachant pas l’utiliser, il l’a enrayée. »[/quote_box_center]
L’employé en question a été confondu par les touristes comme étant le second tireur en compagnie du terroriste Seifeddine Rezgui abattu par la police, et a également été interrogé par les enquêteurs. « Il se serait rendu volontairement au poste de police », a affirmé un de ses amis au journal britannique.
Le porte-parole du ministère de l’intérieur Mohamed Ali Aroui avait infirmé cette hypothèse mercredi 1er juillet confirmant qu’il n’y avait qu’un seul tireur et que « les balles qui ont tué les victimes de l’attaque de Sousse proviennent de la même arme. »