Faute d’appui intérieur fort, la caution du mufti des lieux n’étant aucunement crédible, Essebsi et ses partisans sont à l’affut du moindre geste et de la moindre déclaration bénissant les propositions du président le jour de la fête de la femme.
Et voilà qu’un soutien de taille s’ajoute au rang des pro-propositions d’Essebsi, et pas n’importe quel soutien, c’est ni plus, ni moins, celui du mufti d’Australie Cheikh Mustapha Rached (un Rached qui n’est pas Ghannouchi). Ce dernier a salué les propositions du Chef de l’Etat tunisien, les considérant comme un pas positif et courageux pour un retour aux vraies conceptions de l’islam.Un apport de taille pour le président. Ce même mufti a indiqué sur la chaîne égyptienne LTC, mercredi 16 août 2017, qu’il n’y a aucun verset coranique interdisant à la femme musulmane de se marier avec un non-musulman.
A propos de l’égalité dans l’héritage entre l’homme et la femme, le Cheikh Rached (pas le Ghannouchi), a indiqué que les versets coraniques sont clairs à ce sujet, ils donnent à la femme la moitié de la part de l’homme. «Néanmoins, la femme d’aujourd’hui travaille et aide son mari dans les dépenses du quotidien. Il est donc essentiel de faire une nouvelle interprétation des versets coraniques», a-t-il répondu.
https://www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=vRbWx7pS-zA
B.A.