Invité par Express FM, ce matin, le directeur du bureau d’Amnesty International Tunisie, Lotfi Azzouz, a fait des déclarations étonnantes sur l’ombre d’Al Qaïda en Tunisie depuis l’éclatement de la révolution chez nos voisins libyens.
Selon M. Azzouz, la sécurité au niveau des frontières entre la Tunisie et la Libye a été beaucoup trop fragilisée depuis l’éclatement de la révolution, dans les deux pays. Ceci a fait le bonheur des trafiquants d’armes, qui ont pu faire entrer et écouler leurs « marchandises » dans nos contrées, provoquant, entre autres, les drames de Bir Ali Ben khlifa et de Rouhia.
Le directeur du bureau d’Amnesty International, qui cite des sources sécuritaires, a aussi souligné qu’Al Qaïda est bel est bien présente en Tunisie. Elle détiendrait même des armes, qu’elle n’a pas encore eu l’occasion d’utiliser jusqu’à maintenant.
Ces déclarations de Lotfi Azzouz vont dans le sens des dernières affirmations du journaliste français, Nicolas Beau. Ce dernier avait révélé, le 30 mai dernier en se basant sur deux sources policières, l’existence de camps d’entraînement formant entre 10000 et 12000 jeunes militants, apprentis-djihadistes.