Fidèle à ses habitudes, Al-Azhar ne laisse échapper aucune chance pour s’immiscer dans les affaires internes de la Tunisie.
Vingt-quatre heures après le discours du président de la République Béji Caïd Essebsi, qui a annoncé, le 13 août, la proposition d’un projet de loi portant sur la légalisation de l’égalité dans l’héritage, un haut dirigeant d’al-Azhar, Mahmoud Mhanna, a réagi.
Dans une déclaration relayée par Achourouk, le responsable et membre du conseil des experts à al-Azhar a estimé que ni la Tunisie ni son président n’ont le droit de « légiférer et modifier la religion d’Allah ».
« J’appelle le président tunisien à lire les paroles de Dieu et du prophète et à ne pas oublier le jour où ni la présidence ni l’argent ni ses enfants ne lui feront de bon », a ajouté Mhanna.