Dans un entretien avec Webdo, Maître Ezzeddine Essid, avocat de Sami Fehri, a démenti l’information qui a circulé dans certains médias, en vertu de laquelle la chambre de mise en accusation aurait décerné un nouveau mandat d’arrêt contre son client.
Tout au plus, il a fait savoir que cette juridiction a refusé de prendre en charge l’examen de l’affaire avant l’exécution de la décision de la cour de cassation du 28 novembre 2012 et confirmée par un arrêt interprétatif en date du 5 décembre 2012.
Selon cet arrêt, Sami Fehri devait être libéré. Mais les formalités de sa libération n’ont pu être accomplies à temps, soit le 5 décembre, car le représentant du ministère public n’était pas disponible.
Dans la journée d’hier, l’information qui a fait la Une de plusieurs médias a été que la chambre de mise en accusation avait maintenu sa décision initiale consistant en la détention de Sami Fehri.
Maître Essid qui dément catégoriquement cette information, l’a qualifiée de « bobard rentrant dans le cadre de la manœuvre tendancieuse fomentée par le ministère public depuis le déclenchement de l’affaire ».
En fin de compte, Sami Fehri doit d’abord sortir de prison pour que la chambre de mise en accusation examine l’affaire à nouveau.