L’accès aux documents administratifs est dĂ©sormais possible depuis l’instauration par le gouvernement provisoire d’un nouveau dĂ©cret relatif Ă cette question.
Ce dĂ©cret prend principalement en compte le droit de chacun Ă avoir accès aux documents administratifs, et oblige les autoritĂ©s publiques Ă publier de manière proactive des informations sur leurs activitĂ©s, tout en Ă©tablissant le principe de la gratuitĂ© de l’accès aux documents.
Il s’agit lĂ d’une avancĂ©e historique bien que critiquĂ©e par l’organisation de dĂ©fense des droits de l’Homme, « Article 19 ». Bien que qualifiant ce nouveau dĂ©cret comme «une Ă©tape importante dans le processus de transition dĂ©mocratique du pays», l’ONG s’inquiète toutefois des exceptions accordĂ©es ce droit, dans un rapport publiĂ© sous le titre «Tunisie : Nouveau dĂ©cret relatif Ă l’accès aux documents administratifs : la fin de la culture de secret».
Le premier souci d’ »Article 19″ demeure la conformitĂ© aux standards internationaux mais surtout la bonne application de ce dĂ©cret et les exceptions au principe de divulgation entre autres.
MalgrĂ© ces insuffisances, «ce dĂ©cret est potentiellement un Ă©vĂ©nement important dans le processus historique de transition dĂ©mocratique de la Tunisie» Ă©crit l’organisation de dĂ©fense des droits de l’homme, rapportĂ© par l’agence TAP, «puisqu’il engage le pays Ă construire une culture de transparence et du droit de savoir, et renforce la responsabilitĂ© des autoritĂ©s».