On dénombre 1000 ralentisseurs anarchiques sur les routes classées, relevant du ministère de l’Equipement, de l’habitat et de l’aménagement territorial, sur un total de 2500 dos d’âne, a fait savoir Slah Zouari, DG des Ponts et Chaussées au sein de ce département, lors d’une journée d’étude, organisée ce jeudi 26 janvier 2017, à Tunis, sur le thème « conception et critères de construction des ralentisseurs et aménagement des espaces limitrophes ».
« Ce phénomène s’est aggravé, durant les dernières années » a souligné le responsable, ajoutant que son département œuvre, actuellement, à la démolition de tous les dos d’âne qui ne répondent pas aux exigences de la sécurité et aux conditions techniques exigées, rapporte l’agence TAP.
Parallèlement, a-t-il précisé, le ministère étudiera la possibilité d’installer des équipements de surveillance automatique (caméra de surveillance ou radar automatique) comme alternative aux dos d’âne anarchiques, notamment dans les zones urbaines.
Le ministère œuvre, aussi, à mettre à jour la décision ministérielle conjointe, datant du 25 octobre 2002 (définissant les emplacements des dos d’âne, les conditions et les normes techniques à respecter), et ce, au vu que ladite décision n’est plus appropriée à l’infrastructure routière, laquelle nécessite une révision globale au niveau de l’aménagement et de la définition des critères techniques conformes aux normes internationales.
Les participants à cette rencontre ont souligné que le dos d’âne constitue l’une des techniques les plus importantes permettant de réduire la vitesse, relevant, toutefois, que la plupart des ralentisseurs sont implantés dans des endroits inappropriés à la réduction de la vitesse et ne sont pas accompagnés d’aménagement territorial adéquat. Ces dos d’âne sont devenus, ainsi, une source supplémentaire d’accidents de circulation.