L’équipe de défense de l’homme d’affaires et député Mehdi Ben Gharbia, a annoncé que son client poursuit pour la quatrième semaine consécutive la grève de la faim qu’il mène depuis le 5 novembre, pour réclamer son droit de rencontrer son fils de cinq ans.
« En dépit du fait qu’un mois entier est passé depuis la première et unique visite, la direction générale des prisons et de la rééducation continue de priver Ben Gharbia de son enfant bien qu’il ait obtenu l’autorisation du juge d’instruction jeudi dernier », indique un communiqué publié hier, dimanche 28 novembre 2021.
Et d’ajouter que Ben Gharbia a adressé, le 17 novembre, deux correspondances aux ministres de la justice et de la femme, les tenant responsables des conséquences psychologique de cette situation sur son fils, privé de voir son père pendant plusieurs semaines après avoir a perdu sa mère il y a quelques mois.
Les avocats ont affirmé « soutenir Mahdi Ben Gharbia dans sa demande légitime et vitale de permettre à son fils de le rencontrer périodiquement », alertant dans le même communiqué, la direction générale des prisons et le ministère de la Justice quant à la détérioration continue de son état de santé après avoir perdu environ 15 kilogrammes de son poids.
Il est à noter que Ben Gharbia est accusé de corruption administrative et financière au sein de deux entreprises spécialisées en fret. Un mandat de dépôt avait été émis à son encontre, le 21 octobre 2021, par le juge d’instruction près le tribunal de première instance de Sousse I.