Une domestique, originaire du Bangladesh, a alerté la police de Soliman (gouvernorat de Nabeul), lundi 20 février, et a porté plainte contre ses employeurs pour maltraitance physique et morale.
L’affaire fait grand bruit et selon les premières les investigations, un Saoudien et sa femme tunisienne, seraient impliqués. Toujours selon ces investigations menées par la police judiciaire, l’aide ménagère, aurait été ramenée de force en Tunisie.
Les premières informations concernant cette affaire révèlent, selon une source sécuritaire interrogée par Shems FM, que l’aide ménagère était dans un état épouvantable et qu’elle est venue en Tunisie malgré sa volonté.
Après avoir été vraisemblablement torturée par son employeuse, cette domestique a demandé à être rapatriée vers son pays sachant que son employeur saoudien a été sommé de la rapatrier étant donné l’absence d’une représentation diplomatique du Bangladesh en Tunisie.
La torture contre les employées de maison, est une pratique très répandue en Arabie Saoudite et au Moyen-Orient, d’une manière plus générale. Il s’agit le plus souvent d’employées étrangères asservies à l’esclavage.
Le cas le plus récent est celui de cette Marocaine qui a été défenestrée par son employeur saoudien. Son cas a été très médiatisé au Maroc ce qui a obligé les autorités marocaines à se plaindre officiellement auprès de l’Arabie Saoudite.
La victime travaillait au domicile d’un couple saoudien comme femme de ménage. Avant d’être défenestrée, elle avait été soumise à un mois de torture. Elle a été ensuite soignée pour graves traumatismes physiques.
Ce cas n’est pas le seul. Les mésaventures des domestiques étrangères en Arabie Saoudite, sont légion…
AB
