Mohamed Gammoudi épinglé par le torchon noir de Marzouki et ses conseillers ! Difficile à croire et impossible à accepter… Le champion olympique tunisien qui a toujours vécu modestement, sali par une œuvre inquisitrice, indigne de la Tunisie, même si elle se trouve aujourd’hui sous la botte de la Troika.
Plein de mansuétude, Gammoudi a déjà pardonné. En bon militaire de carrière, il a préféré ne pas commenter l’infamie dont il est la victime tout comme d’autres héros du Panthéon des sports à l’image de Temime, Ghommidh ou Kaabi, également salis par la volonté indigne d’un président qui n’est pas lui-même au-dessus de tout soupçon.
Plus loin dans la démesure et dans la paranoïa d’Etat, des morts sont aussi pris à partie par Marzouki et ses tristes sbires. En effet, pourquoi le chanteur Sadok Thraya figure-t-il sur ces listes noires de la honte ? Comment Marzouki ose-t-il s’en prendre à Jaafar Majed, Midani Ben Salah et Mustapha Fersi auxquels il n’arrive pas à la cheville ?
Eux, poètes et artistes demeureront dans nos anthologies, lui, que Dieu lui pardonne ses excès…
A quoi sert-il de réveiller des morts innocents alors que la gangrène menace notre pays, si ce n’est à détourner les regards des enjeux véritables ?
Marzouki le sait : en prêchant la haine et le ressentiment, il plait à ses maitres et cherche par ses dénonciations calomnieuses et imbéciles à sauver sa place en semant la zizanie. Mais ce funeste projet ne passera pas et un jour prochain celui qui aura trompé les Tunisiens devra, comme Ben Ali avant lui, rendre des comptes…