Maintenant que le Tunisien se trouve confronté à une vague de chaleur sans précédent et qu’il se trouve en pleine saison estivale malgré lui, il n’hésitera pas à se payer quelques « divertissements » entre baignades, sorties nocturnes, festivals et autres soirées « gastronomiques », tout cela ayant bien évidemment son prix…
Et la question qui s’impose d’elle-même est de savoir comment ce « bon vivant » de Tunisien pourra-t-il financer tout ce luxe estival, alors qu’il se trouve dans la même situation que les finances de l’économie de son Etat, en pleine crise ???
D’où vient l’argent ?
Rien qu’à voir les grandes surfaces, les restaurants, les cafés (ou luxueusement « Salons de thé »), les petits coins de restauration, les espaces de loisirs et les hôtels aussi, le tout plein à craquer, l’on se demande si la Tunisie est en crise ou pas ?
Cela peut s’expliquer soit par la « bonne gestion » du père de famille, ou par respect à la « parité », du couple, qui prévoit à l’avance les multiples dépenses de cette saison des loisirs, avec une bourse à part, soit par des « élucubrations financières » que seuls les Tunisiens en sont capables. Endettement tous azimuts, avances sur salaire, prêt bancaire s’il le faut, etc, il est prêt à tout pour s’offrir ces plaisirs de l’été.
Alors, tous les moyens sont bon pour ne pas se priver de certaines escapades de cette belle saison estivale, sachant que nos plages, nos sites touristiques, nos coins naturels et autres lieux de villégiature de campagne sont tout indiqués pour appâter le Tunisien quelle que soit sa condition sociale et la classe à laquelle il appartient.
2 ou 3 mois, à 2 ou 3 millions ou le double !
N’ayant que peu de soucis pour ses lendemains, ce Tunisien ne pense en cette saison estivale qu’à l’instant présent : aujourd’hui se payant différents divertissements et un certain luxe, il verra par la suite comment gérer la « basse saison » !
Si nous voulons tenter une approche purement pécuniaire, ces deux ou trois mois d’été peuvent coûter la bagatelle de deux à trois mille dinars pour les uns, ou plus modestement pas moins de la moitié de cette somme pour d’autres.
Alors que les bonnes gens peuvent se payer des vacances à six, sept ou dix mille dinars, voire plus…
Parce que entre plaisirs balnéaires, d’autres de la table, sorties nocturnes et soirées festives, festivals et autres manifestations, on ne peut échapper à une extension hyperbolique inéluctable des dépenses du foyer.
Tout compte fait, pourquoi ne pas se payer de telles distractions, avec modération pour les plus sages, après une année de labeur et des enfants qui ont cravaché dur durant une année, avec à la clé une belle réussite et beaucoup de satisfaction, pour repartir lors de la nouvelle saison en meilleure forme…