Vive l’Espérance qui depuis 95 ans honore la Tunisie et sa jeunesse ! Et que se taisent les langues fourchues des démagogues qui jettent aux chiens la dignité de leurs compatriotes…
Encore heureux que Marzouki n’ait pas cité… la Tunisie dans son rapport de la honte brune, de la revanche ignoble et de la délation la plus repoussante ! Il aurait pu en effet accuser les Tunisiens dans leur ensemble – ceux qui sont restés au pays et ont dû composer avec le système Ben Ali – de collaboration avec la dictature. Il n’hésiterait d’ailleurs pas à le faire puisque pour l’illuminé de Carthage, seul son égo démesuré compte.
Tout en salissant des dizaines de journalistes, ce rapport aux intentions aussi noires que son titre, est une œuvre de poujadiste, une nouvelle fuite en avant d’un homme épris de lui-même et qui croit que sa trajectoire est couronnée de succès puisqu’il est président d’une république fantôme, aux allures de mosquée ivre.
Non monsieur, le succès d’un pays ne se mesure ni à l’aune du délire de ses dirigeants provisoires ni à celle de leurs ressentiments tellement exacerbés qu’ils n’hésitent plus à prêcher la haine alors qu’ils sont à la tête de l’Etat. C’est pour quand la Nuit de cristal ? C’est pour quand les tribunaux d’exception ? C’est pour quand la loi du talion ?
Je le répète : vive l’Espérance…
Clubiste Africain dans l’âme, je ne reconnais le droit à aucun Marzouki, fût-il président provisoire, de salir l’honneur de mon frère ennemi espérantiste qui vaut 1919.000 fois mieux que ces opportunistes dont les compromissions, les manigances et les connivences les ont hissés à la tête d’un Etat que nos parents ont construit et qu’ils ont clochardisé en deux ans de règne dérisoire et désormais frappé du sceau de l’illégitimité.
Ce pathétique Marzouki qui ose se voir en Mandela sème maintenant la haine et le ressentiment. Il règle ses comptes avec la Tunisie et semble oublier que le 14 janvier 2011, ce sont ceux qu’il voue à la vindicte qui ont pris des risques alors qu’il vivait son exil doré aux frais de « princesses » inavouables dont il profitait des largesses pour stigmatiser et saper son pays natal. Dire qu’il se compare à Mandela alors qu’il n’est qu’un banal velléitaire, une simple grenouille de La Fontaine.
Quand on s’en prend à l’Espérance, on s’en prend à la Tunisie et au petit peuple. On s’en prend aussi à la grande famille du sport qui est liée par des rivalités qui s’expriment sur le terrain et pas ailleurs. Pourquoi ces dossiers et ces rapports revanchards ? Et pourquoi l’Espérance alors que tous étaient logés à la même enseigne ? A cause de Slim Chiboub dites-vous ? Drôle de feinte après avoir humilié le doyen des clubs tunisiens. Vous le savez, vos arguments fallacieux ne tiennent pas la route car il ne s’agit pour vous de rien d’autre que semer la haine pour le compte de vos amis intégristes.
Honte de la République, vous êtes ! Manipulateur suprême, vous êtes ! Malheur de la Tunisie vous êtes aussi ! Salaud sartrien, vous êtes enfin ! Je parle modestement au nom d’un peuple blessé, d’un pays meurtri que vous écrasez de vos turpitudes, de vos burnous menteurs et de votre alliance finalement naturelle avec nos bourreaux islamistes.
Car, avec votre torchon noir, vous êtes devenu aussi arrogant que ceux qui nous ont volé nos vies avant le 14 janvier 2011 et ceux, semblables à vous, qui nous ont pris en otage depuis le 23 octobre 2012.
Les Tunisiens ont besoin de réconciliation, de vérité et de sagesse. La Tunisie a besoin de véritables dirigeants et non pas d’idéologues dérisoires qui se trompent de siècle et de pays. Je ne crois pas me tromper en disant que la Tunisie et les Tunisiens n’ont besoin ni de vous ni de votre rancune, ni de vos mensonges ni de cette haine que vous semez, cette haine qui vous ressemble et ne nous ressemble pas. Taisez-vous, je vous en conjure, taisez-vous car vous déshonorez notre pays par vos stratagèmes obscurs et les graines de discorde que vous semez sciemment.
Républicain jusqu’au bout, je n’ai d’autre choix que de reconnaitre votre statut de magistrat suprême mais sachez, monsieur le président provisoire, que Clubiste Africain dans l’âme, si j’avais le choix entre vous et l’Espérance, ce serait, sans l’ombre d’une hésitation, l’Espérance, mon frère ennemi de toujours en lequel je me reconnais bien plus qu’en vos sombres gesticulations. Et c’est tout dire…