Suite à un sondage d’un index réalisé cette année par le World Justice Project sur l’ouverture des gouvernements, la Tunisie a obtenu un score de 0,51, se positionnant juste en dessous de la moyenne et se classe 59e sur les 102 pays interrogés.
La Suède en 1ère position
Les données ont été interprétées sur une échelle de 0 à 1. Les individus sondés représentaient un échantillon de 1000 personnes sur les trois villes principales d’un pays. Tunis, Sfax et Sousse ont été les villes tunisiennes ciblées par le WJP pour cet index.
La Tunisie 59ème
La Suède, classée au 1er rang, obtient 0,81. Bon dernier, le Zimbabwe (102e) s’offre seulement 0,32. La Tunisie est tout de même affectée à la première place de la région du Moyen-Orient et du Nord de l’Afrique.
Le droit à l’information reste faible en Tunisie
Le constat est toutefois mitigé pour la Tunisie. Le pays rencontre toujours un problème d’accès à l’information. D’après les données des sondages, le droit à l’information reste faible contrairement à certains pays européens. Bien que « 30% des personnes interrogées sont conscientes de l’existence de lois sur le droit à l’information », indique le rapport.
Des obstacles face à l’accès à l’information
L’accès à l’information suit le même régime. Bien que l’accès à l’information comprenne encore des obstacles, les personnes interrogées estiment que les opinions contre les mesures politiques et les actions du gouvernement peuvent être exprimées librement par les organisations de la société civile et les médias (86%).
Laure-Hélène Bonenfant