AnnoncĂ© depuis quelques jours par l’UGTT, la manifestation du 1er mai, cĂ©lĂ©brant le jour du travail, s’est dĂ©roulĂ©e sans encombre. EntamĂ©e vers 10h, Ă partir du siĂšge de l’UGTT Ă la place Mohamed Ali, la manifestation a rĂ©uni plusieurs syndicats, Ă l’instar des forces ouvriĂšres ou de la CGT.
Plusieurs slogans ont Ă©tĂ© levĂ©s par les manifestants dont notamment des messages appelant Ă l’unitĂ© pour bĂątir ensemble la nouvelle Tunisie ou dâautres tels que « La dignitĂ© pour tous les ouvriers », « Vive la Tunisie, vive les ouvriers ». Des posters de Farhat Hachad garnissaient, Ă©videmment, la manifestation.
Vers midi, la manifestation est arrivĂ©e Ă l’Avenue Habib Bourguiba, devant le ministĂšre de l’IntĂ©rieur. Ali LaĂąreyedh est mĂȘme descendu dans la rue, selon Mosaique FM, pour participer Ă cette fĂȘte tout en saluant les agents de police, sur place. A la radio privĂ©e, il a souhaitĂ© une bonne fĂȘte Ă tous les Tunisiens et s’est fĂ©licitĂ© que celle-ci se passe dans de des bonnes conditions dans lesquelles se passe la manifestation.
Plusieurs autres figures politiques ont Ă©tĂ© prĂ©sentes Ă cette fĂȘte, comme Maya Jribi, Khemaies Ksila, Ahmed Brahim, Abdelwaheb Hani, ainsi que des reprĂ©sentants d’Ennahdha qui ont tenu Ă participer Ă cette grande cĂ©lĂ©bration.
ParallĂšlement Ă la manifestation de l’UGTT, l’UTT a, de son cĂŽtĂ© aussi, organisĂ© une marche pour cĂ©lĂ©brer la fĂȘte du travail. Une marche qui a conduit ses participants de l’Avenue de Ghana jusqu’au Palais des CongrĂšs, Ă l’Avenue Mohamed 5. Au micro de Mosaique, Hassen Kanzari, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral adjoint de l’UTT, a exprimĂ© sa satisfaction que la Tunisie comporte dĂ©sormais vrai pluralisme syndical.
Seule ombre au tableau, aujourd’hui, c’est la tentative d’agression sur l’avenue Habib Bourguiba d’une Ă©quipe de journalistes de la chaine Nessma TV, d’aprĂšs Shems FM, par des citoyens. Heureusement, les journalistes de la chaine maghrĂ©bine ont Ă©tĂ© rapidement protĂ©gĂ©s par les forces de l’ordre, Ă©vitant ainsi un grabuge inutile alors que tout se passait bien jusque-lĂ .

