En réaction à notre billet à propos du Petit Colisée de l’avenue de la Liberté à Tunis, nous avons reçu les précisions suivantes de notre ami lecteur Hector Bismuth.
J’ai lu avec beaucoup d’intérêt votre article sur le petit Colisée. Je suis né et j’ai vécu juste à côté, dans l’immeuble de deux étages à l’angle de la rue de la Marne (actuelle rue Cyrus le Grand, auparavant rue du Nil) et l’avenue de Paris (de la Liberté), face à l’actuelle mosquée El Fath (autrefois un jardin (1) creusé de tranchées où l’on descendait s’abriter pendant les bombardements alliés d’octobre 42 à mai 43.
Dans mon enfance, le petit Colisée n’existait pas. A son emplacement se trouvait une vaste pépinière limitée par l’avenue de Paris, la rue Vico et la rue Courbet (rue de Palestine). Elle était protégée par une haute grille métallique de couleur rose. Le jour de la Toussaint et la veille on voyait des chrysanthèmes à profusion.
En partant de l’immeuble où j’habitais, et avant d’atteindre la pépinière, ce tronçon de l’avenue de Paris comportait quelques boutiques (2), la pharmacie Bijaoui, un établissement de décoration dénommé « A l’iris » et le petit cinéma qui s’appelait « Mon Ciné » avant de prendre le nom plus noble « Marivaux ».
Nous remercions notre ami lecteur de ces précisions qui à leur tour, devraient susciter d’autres souvenirs et mémoires de Tunis.
——————————————-
Ce jardin se dénommait square de Verdun. En plus des splendides Ficus qu’on voit encore dans l’enceinte de la mosquée il y avait 2 hauts palmiers. J’avais 4 ou 5 ans lorsqu’on y a érigé la statue de Victor de Carnières, agriculteur et colonialiste notoire.
Un temps assez bref, une boutique de fruits secs était tenue par l’artiste Flifla, mère de feue la chanteuse Hana Rached.