Après des heures d’attente et plusieurs appels téléphoniques, Rachid Bouhoula, porte-parole du ministère de la Défense nous a déclaré «Je ne peux ni confirmer ni infirmer le déploiement de 8 000 soldats algériens et 6000 tunisiens sur les frontières tuniso-algériennes».
Ainsi, ni les autorités algériennes ni tunisiennes n’ont confirmé officiellement l’information relayée depuis trois jours par le journal algérien Elkhabar suite à l’attaque terroriste du 16 juillet à Kasserine.
Après sa réponse opaque, M. Bouhoula a ajouté que les deux Etats concernés ont signé un accord le 27 mai dernier pour :
Une coopération opérationnelle afin de garantir la sécurité des frontières tuniso-alégiennes dans le cadre de la lutte antiterroriste, la contrebande et le crime organisé
Une mise en place d’un partenariat dans le domaine d’échange d’informations et de renseignements reliés aux frontières tuniso-algériennes avec la mise en place de toutes les dispositions nécessaires
Un échange d’expériences dans le domaine de la lutte antiterroriste
A notre question au sujet d’une quelconque nouveauté de cet accord, M. Bouhoula nous a fait savoir que «désormais, les centres frontaliers n’auront plus à revenir à la direction pour avoir l’ordre. Une décision de décentralisation et de coordination entre les centres a été adoptés pour plus de flexibilité lors des opérations à mener».