L’affaire de l’attentat de Nice continue de connaître de nouveaux rebondissements. Admis dans un hôpital à Paris, le présumé auteur de cet attentat Ibrahim Aissaoui a failli être assassiné « par vengeance ».
C’est en tout cas ce que confirme, hier jeudi 11 novembre, La Dépêche, qui précise qu’un homme armé d’un couteau a été interpellé hier mercredi à l’hôpital de Begin militaire dans le Val-de-Marne dans une région parisienne.
« Trouvé avec un couteau dans ses poches, cet individu aurait aussitôt affirmé vouloir « égorger » un malade « particulier ». C’est en effet dans cet établissement de soins de l’armée française qu’a été admis en fin de semaine dernière le jeune Tunisien âgé de 21 ans, accusé d’être l’auteur de l’attentat en la basilique Notre-Dame de Nice », a-t-on expliqué.
Blessé par balle après avoir assassiné trois personnes, Brahim Aissaoui a d’abord été opéré et soigné à Nice avant d’être transféré vers la région parisienne sous surveillance sécurtiare. Son état de santé ne s’est pas encore amélioré.
Quatre suspects, qui seraient tous tunisiens, avaient été placés en garde à vue, le 3 novembre dernier, dans le cadre de l’enquête sur l’attentat qui a fait trois morts, jeudi 29 octobre. Ces quatre personnes ont été interpellées dans le Val-d’Oise.
Depuis l’attaque, six personnes ont été placées en garde à vue avant d’être relâchées, à l’exception d’un seul suspect, un Tunisien. Par ailleurs, Brahim Issaoui, auteur de l’attaque, reste toujours hospitalisé et a même été placé en confinement après avoir été testé positif au Covid-19. Une mesure qui pourrait retarder de plusieurs jours son audition.