Le ministère des Affaires étrangères a annoncé une promesse d’un prêt de 500 millions de dollars de la Russie à la Tunisie et la relance de la coopération entre les deux pays. Le conseil d’affaires tuniso-russe et les experts des deux pays finaliseront l’accord de principe, nous affirme M. Mokhtar Chaouchi, porte-parole du ministère, sans précisions sur le taux ou le délai de concrétisation de l’octroie du prêt.
MAJ 5 septembre : Suite à un contact téléphonique, M. Chaouachi nous a affirmé que le conseil d’affaires tuniso-russe n’avait aucune relation avec la finalisation de l’accord de principe du prêt de 500 millions de dollars de la Russie à la Tunisie.
Ces décisions viennent à la suite de l’embargo imposé à la Russie par les Etats-Unis et l’Union européenne depuis le 29 juillet 2014, sur les secteurs de l’armement, de l’énergie et des finances, en conséquence du conflit sur l’Ukraine et du crash du vol MH17.
En réponse à ces sanctions, la Russie a annoncé, le 7 août, qu’elle allait interdire la plupart des produits agroalimentaires provenant des Etats-Unis et de l’Union européenne.
Ouverture de la Russie au marché tunisien
Ce contexte a permis à la Tunisie, de se positionner en tant qu’exportateur d’huile d’olive, de produits alimentaires et agricoles et de produits maritimes.
« La Russie est prête à soutenir la coopération entre les deux pays, dans les secteurs financier, du commerce, de l’investissement et du tourisme. L’ouverture du marché russe sera assurée pour tous les hommes d’affaires et les produits tunisiens », affirme le ministère de l’Intérieur dans son communiqué publié ce mercredi 3 septembre.
Achat ou don d’équipements pour l’armée et les forces sécuritaires ?
Le ministère des Affaires étrangères tunisien a indiqué qu’une « aide logistique aux forces sécuritaires et armées » sera fournie par la Russie. D’après Mokhtar Chaouchi, porte-parole du ministère, cette aide logistique consiste en formations et équipements.
« Je ne sais pas si ces équipements seront achetés par la Tunisie ou sous forme de don, je ne sais pas quels genres d’équipements il est question, des gilets pare-balles ou autre… », nous a-t-il déclaré.