Dans une interview accordée au journal L’Opinion ce dimanche 2 février, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a clairement défini la position de son pays sur une éventuelle normalisation avec Israël. Interrogé sur cette possibilité, il a affirmé sans ambiguïté : « Bien sûr, le jour même où il y aura un État palestinien ».
Tebboune a rappelé que cette posture s’inscrit dans la continuité de la politique de ses prédécesseurs.
« Ça va dans le sens de l’histoire. Mes prédécesseurs, les présidents Chadli et Bouteflika, que Dieu ait leurs âmes, avaient déjà expliqué qu’ils n’avaient aucun problème avec Israël. Notre seule préoccupation, c’est la création de l’État palestinien », a-t-il expliqué.
Cette déclaration réaffirme la position historique de l’Algérie, qui conditionne toute reconnaissance d’Israël à l’établissement d’un État palestinien souverain.
Une prise de position qui s’inscrit dans la ligne diplomatique traditionnelle du pays sur la question palestinienne.
Rappelons que la position officielle de la Tunisie concernant la normalisation de ses relations avec Israël est claire et constante. Le président Kaïs Saïed a réaffirmé à plusieurs reprises que la Tunisie s’oppose fermement à toute forme de normalisation avec Israël, qualifiant de « crime de haute trahison envers le peuple palestinien » tout lien avec l’État hébreu.
Ainsi, la Tunisie maintient une politique de non-normalisation avec Israël, en accord avec sa solidarité historique envers le peuple palestinien.