Le Royaume-Uni reconnaîtra la Palestine en septembre, sauf si l’entité sioniste prend des mesures concrètes pour mettre fin à la crise à Gaza et s’engage sur la voie d’une solution à deux États, a averti mardi le Premier ministre Keir Starmer.
Une décision conditionnée par la fin du carnage à Gaza
Le Premier ministre britannique Keir Starmer a annoncé mardi à son gouvernement que le Royaume-Uni reconnaîtra l’État de Palestine en septembre 2025, à moins que l’entité sioniste ne remplisse une série de conditions politiques et humanitaires.
Parmi les exigences : mettre fin à la situation « épouvantable » dans la bande de Gaza, parvenir à un cessez-le-feu, s’engager formellement à ne pas annexer la Cisjordanie, et rejoindre un processus de paix crédible en vue d’une solution à deux États.
L’annonce a été faite lors d’un Conseil ministériel exceptionnellement convoqué en pleine pause estivale, signe de l’urgence que Starmer attache au dossier palestinien.
Relancer un processus de paix
Downing Street précise que cette position s’inscrit dans une initiative diplomatique conjointe avec d’autres capitales européennes. Elle vise à relancer un processus de paix moribond et à accroître l’acheminement d’aide humanitaire à Gaza, où la crise s’aggrave de jour en jour.
La reconnaissance de l’État palestinien interviendrait avant l’Assemblée générale des Nations unies de septembre, ce qui en ferait un signal politique fort sur la scène internationale, d’autant que plusieurs autres pays européens envisagent une démarche similaire.