Au lendemain d’une opération militaire d’envergure contre des installations nucléaires iraniennes, le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, a affirmé que les États-Unis avaient « dévasté le programme nucléaire iranien ». Lancée dans la nuit du 21 au 22 juin, l’opération baptisée Marteau de minuit visait trois sites sensibles, dont l’installation souterraine de Fordo.
Saluant un « succès militaire éclatant », Hegseth a insisté sur la volonté de paix du président Donald Trump. « L’Iran devrait faire de même », a-t-il déclaré, accusant Téhéran d’avoir franchi une « ligne rouge » en s’engageant aux côtés d’Israël dans le conflit régional. Washington justifie cette action par la nécessité de bloquer l’accès de l’Iran à l’arme nucléaire.
Selon les premières évaluations, les frappes ont atteint leurs cibles avec précision, infligeant des dégâts importants aux installations clés. Le chef d’état-major américain a révélé que 14 bombes anti-bunker ont été larguées par des bombardiers furtifs B-2, sans rencontrer de résistance dans l’espace aérien iranien. Des sous-marins américains auraient également participé à l’opération, ciblant notamment des sites à Ispahan.
Le Pentagone se montre ferme : toute riposte iranienne sera accueillie par une réponse « encore plus puissante ». Tout en écartant l’hypothèse d’un changement de régime, Hegseth a réaffirmé que l’objectif restait strictement militaire – neutraliser l’infrastructure nucléaire.
Sur le plan diplomatique, les États-Unis affirment rester ouverts au dialogue. « Le président Trump est toujours prêt à une solution diplomatique », a souligné Hegseth, déplorant néanmoins l’absence de réaction de l’Iran aux multiples tentatives de négociation.
À travers ces déclarations, Washington réaffirme sa détermination à freiner toute avancée du programme nucléaire iranien, tout en maintenant une posture de dissuasion maximale face à toute menace dans la région.