Le roi Salman d’Arabie Saoudite avait prévu de passer un mois de vacances sur la Côte d’Azur. Le séjour ne s’est pas très bien passé suite à la privatisation d’une plage (Vallauris) pour les vacances royales.
Cet événement avait créé une grande polémique en France et une pétition en ligne avait même été lancée et recueilli plus de 150 000 signatures.
L’entourage royal n’a pas accueilli cela d’un très bon œil. On ne sait pas si c’est pour cette raison ou pas, mais le roi a décidé d’écourter son séjour. Il était prévu qu’il reste un mois, il est reparti au bout de 8 jours.
Le problème est qu’il est reparti en laissant une dette de 3,7 millions d’euros auprès de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris. Cette dette ne le concerne pas lui uniquement. La facture inclut d’autres particuliers ainsi que divers organismes saoudiens, y compris l’ambassade d’Arabie saoudite à Paris.
Mais les pauvres hôpitaux de Paris ont l’habitude apparemment. L’Arabie Saoudite est loin d’être le seul pays à avoir laissé des impayés. La dette cumulée des pays étrangers à l’égard de l’AP-HP arrivait à la coquette somme de 118,6 millions d’euros à la fin 2014.