Le ministre des Affaires étrangères turc, Hakan Fidan, a récemment exprimé la position claire de son pays concernant les combattants de l’État islamique (Daech) présents dans les camps en Syrie.
Lors d’une déclaration faite jeudi, Fidan a appelé à leur rapatriement vers leurs pays d’origine, soulignant la nécessité de rrapatrier ces individus dans les États dont ils détiennent la nationalité.
Les propos de Fidan interviennent dans un contexte international sensible où la question du rapatriement des combattants étrangers reste une priorité pour de nombreux gouvernements.
Toutefois, pour la Tunisie, cette situation présente des risques considérables, étant donné le passé récent du pays marqué par l’exportation de combattants vers les zones de conflit et la menace persistante d’un retour potentiel de ces individus radicalisés.
Le retour des combattants de Daech en Tunisie pose plusieurs dangers. D’abord, sur le plan sécuritaire, ces individus pourraient renforcer les groupes terroristes déjà présents sur le sol tunisien, menaçant la stabilité du pays.
De plus, les autorités tunisiennes devraient se préparer à gérer la radicalisation de ceux qui reviennent, en mettant en place des dispositifs de réintégration ou de déradicalisation efficaces.
Le défi est d’autant plus grand que la Tunisie, ayant perdu plus de 3 000 citoyens au combat aux côtés de Daech, pourrait se retrouver confrontée à des questions géopolitiques délicates.