Dans ce contexte, la Tunisie, sur instructions du président de la République, la Tunisie a déposé officiellement une demande tendant à l’inscrire sur la liste des pays qui auront à présenter leurs plaidoiries orales devant la Cour internationale de justice (CIJ) à La Haye.
La plaidoirie orale sera rédigée par une compétence nationale en droit international, a révélé le département, ajoutant que les audiences de plaidoiries débuteront au siège de la Cour internationale de Justice à partir du 19 février 2024.
Selon un communiqué du département des affaires étrangères publié, hier mercredi, l’initiative tunisienne s’inscrit dans le cadre du soutien ferme de la Tunisie à la juste cause palestinienne.
« Le département des affaires étrangères tient à souligner que l’initiative tunisienne émane de la profonde conviction de notre pays dans la portée symbolique de cet avis qui intervient suite à une demande formulée par l’organe le plus représentatif de l’ONU au principal organe judiciaire des Nations Unies », a-t-on communiqué.
L’avis consultatif de la CIJ devra également statuer sur les mesures décrétées par l’entité sioniste en vue de modifier la composition démographique, le caractère ainsi que le statut de la ville sainte d’Al-Quds.
L’impact des politiques et des pratiques de l’entité sioniste sur le statut juridique de l’occupation sera également passé au crible dans le cadre de l’avis consultatif de la Cour de La Haye.
Rappelons que dans un document substantiel de 84 pages, l’Afrique du Sud accuse Israël de génocide contre le peuple palestinien et tente de prouver par ses arguments que la riposte militaire lancée contre Gaza va au-delà de la légitime défense et cherche surtout à détruire les habitants de l’enclave, « en tant que partie du groupe national, racial et ethnique palestinien plus large », résume la requête.