Les services de sécurité au ministère de l’Intérieur au Koweït ont pu déjouer un plan d’une cellule terroriste qui visait à cibler des lieux de culte appartenant à la secte chiite.
L’Agence de presse koweïtienne a rapporté que le ministère de l’Intérieur a déjoué jeudi 25 janvier 2024 un complot impliquant une « cellule terroriste » visant des lieux de culte chiites.
Selon l’agence, les forces de sécurité ont réussi à surveiller les activités de la cellule, aboutissant à l’arrestation de trois individus de nationalité arabe affiliés à une organisation terroriste. Les détails spécifiques de l’opération n’ont pas été divulgués.
Dans une déclaration publiée sur la plateforme « X », le ministère de l’Intérieur a annoncé : « Les forces de sécurité, agissant sous l’égide de l’appareil de sécurité nationale, ont contrecarré un plan d’une cellule terroriste visant des lieux de culte de la communauté chiite et la prise de vies humaines. » Il a été précisé que les trois individus arrêtés, tous de nationalité arabe, ont été déférés devant le parquet pour les procédures judiciaires appropriées.
L’identité nationale des personnes arrêtées ainsi que le nom de l’organisation terroriste à laquelle elles appartiennent n’ont pas été divulgués par le ministère.
Toutefois, les trois personnes impliquées ont été immédiatement arrêtées, elles sont toutes de nationalité tunisienne. « Trois Tunisiens appartenant à Daech ont été arrêtées, le parquet a ordonné leur mise en détention provisoire pendant 21 jours », rapporte le journal local Al-Jarida.
La même source explique que les accusés ont admis avoir surveillé des lieux de culte au Koweït pendant trois semaines et avoir reçu des ordres de l’Etat islamique pour mener des opérations terroristes contre les chiites.
Les accusés seront traduits devant la justice la semaine prochaine, pour faire face à des accusations d’appartenance à une organisation interdite et de planification d’opérations terroristes.
Le Koweït a été le théâtre de son attaque la plus violente depuis des décennies en 2015, lorsqu’un kamikaze saoudien s’est fait exploser dans une mosquée chiite bondée, provoquant la mort de 27 personnes. L’État islamique avait alors revendiqué la responsabilité de l’attaque.