La semaine dernière, les photos d’iraniennes se dévoilant sur la toile ont fait souffler un vent de protestation contre le régime actuel et le bras levé, elles hissaient ce voile noir qui étouffait la parole d’une population, qui a lancé le 28 décembre 2017, un mouvement social grondant dans les rues répressives de Téhéran.
Les Iraniennes ne manquent pas de courage et pour leur rendre hommage, il reste encore des plumes et des coups de crayon assez rapides pour écrire l’Histoire de la République Islamique d’Iran à travers l’art.
KIANOUSH, dessinateur iranien exilé en France depuis 2010, vient lui aussi d’être honoré pour son courage par le festival « off » d’Angoulême le 28 janvier 2018 qui lui a décerné le prix « couilles au cul ».
En effet, le dessinateur ne s’interdit rien et ses dessins ne suivent qu’une seule ligne politique : celle de la liberté dont celle des femmes soumises au voile.
Sonia Falcou