Le FBI a obtenu un mandat l’autorisant à examiner de courriels reliés au serveur privé de l’ancienne secrétaire d’Etat Hillary Clinton et candidate à la présidentielle US, ont rapporté dimanche 30 octobre plusieurs médias américains, selon Reuters.
Ce mandat va permettre au FBI d’étudier ces courriels afin de déterminer si leur teneur ne contredit pas le résultat de l’enquête qu’il avait déjà menée sur le serveur privé de courriels utilisé par Hillary Clinton lorsqu’elle dirigeait la diplomatie américaine, de 2009 à 2013.La candidate démocrate pensait être débarrassée de cette affaire qu’elle porte comme une croix depuis les primaires et qui a contribué à accentuer la désaffection de l’opinion publique à son égard.
John Podesta et Robby Mook, respectivement président et manager de la campagne démocrate, ont vivement critiqué le directeur du FBI James Comey pour avoir informé dans un courrier les parlementaires américains que l’agence allait examiner de nouveaux courriels rédigés par Hillary Clinton à partir d’une messagerie personnelle lorsqu’elle était secrétaire d’Etat.
Dimanche, le chef de file des démocrates au Sénat, Harry Reid a adressé dimanche un courrier à James Comey, laissant entendre qu’il avait violé le « Hatch Act » qui interdit d’utiliser une fonction publique gouvernementale pour influencer une élection.
De source proche de l’enquête, on expliquait vendredi que ces courriels ont été découverts dans le cadre d’une enquête séparée visant Anthony Weiner, mari séparé de la conseillère Huma Abedin travaillant pour Hillary Clinton.
Anthony Weiner, ancien parlementaire démocrate de l’Etat de New York, est la cible d’investigations pour des messages textes illicites adressés à une adolescente de 15 ans en Caroline du Nord.
Les agents fédéraux auraient découvert dans l’ordinateur portable d’Anthony Weiner des éléments qui les ont conduits à penser qu’une enquête complémentaire était nécessaire dans l’affaire des courriels d’Hillary Clinton.
Avant la publication de la lettre de James Comey, Hillary Clinton comptait une solide avance sur Trump dans les sondages. Cette avance s’est, depuis, réduite.