Lors du dialogue inter-libyen qui a démarré ce lundi 9 novembre à Tunis, le président de la République Kaïs Saïed a plaidé pour une échéance claire en vue de la tenue des élections en Libye permettant de hâter la reconstruction de ce pays frère.
» Tous les moyens seront mobilisés afin de parvenir à un règlement politique pacifiste et une constitution pour cette étape transitoire « , a-t-il ajouté. « Il n’est pas question de diviser la Libye ou de mettre, le peuple libyen sous tutelle, quelle qu’en soit sa nature », a-t-il encore expliqué, cita par l’agence TAP.
« C’est un moment historique, qui ne laisse personne indifférent (e) », a-t-il dit, faisant savoir que conclave inter-libyen, s’inscrit dans le cadre des efforts entrepris, depuis des mois, sous les auspices de l’organisation onusienne, en vue de parvenir à un règlement pacifiste à la crise libyenne et d’établir des procédures et des délais clairs.
Saied a souligné que la Tunisie est fière d’accueillir ce dialogue, qui se tient sous l’égide de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL). « Ce dialogue sera le prélude d’une nouvelle légitimité issue, exclusivement, de la volonté du peuple libyen ».
La Tunisie accueille, à partir de ce lundi 9 novembre 2020, le Forum de dialogue politique libyen, tenu sous le slogan « La Libye d’abord ». Un rendez-vous crucial et attendu pour parvenir à une réconciliation entre les différentes parties et élaborer une feuille de route pour des élections.
Au total, 75 participants représentant 13 factions libyennes prendront part à cet évènement : des membres du Parlement de Tobrouk, des membres du Haut Conseil d’État et des participants sélectionnés par l’ONU.
« Les élections doivent être l’objectif ultime ici. Nous avons besoin d’une feuille de route claire vers les élections afin d’imposer une légitimité des différentes institutions », a déclaré Stephanie Williams, représentante spéciale par intérim du Secrétaire général des Nations Unies et Chef de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye.