L’assassinat de Charlie Kirk, figure montante du conservatisme américain et fondateur de Turning Point USA, a plongé les États-Unis dans une nouvelle phase de tension politique. Survenu le 10 septembre à Orem, dans l’Utah, à la veille du 24e anniversaire des attentats du 11-Septembre, ce meurtre a suscité une vive émotion dans un pays profondément polarisé.
La coïncidence avec une frappe israélienne contre des responsables du Hamas à Doha, le 9 septembre, a rapidement alimenté des spéculations sur les réseaux sociaux. Aucun lien officiel n’a été établi, mais la proximité temporelle et symbolique nourrit interrogations et suspicions.
Charlie Kirk, 31 ans, était proche de Donald Trump et reconnu pour son soutien inconditionnel à Israël ainsi que ses critiques de l’islam radical. Lors d’un débat sur la liberté d’expression à l’Université de la Vallée de l’Utah, il a été abattu d’une balle au cou. Transporté d’urgence à l’hôpital, il n’a pas survécu. Le gouverneur de l’Utah a qualifié l’attaque d’« assassinat politique », tandis que Donald Trump a dénoncé la « gauche radicale » pour avoir créé un climat propice à la violence. Sa disparition constitue une perte stratégique pour le camp conservateur, mais pourrait également galvaniser sa base, renforçant le sentiment de persécution des militants MAGA.
Le même jour ou la veille, Israël a frappé des hauts responsables du Hamas à Doha, dont le négociateur Khalil al-Hayya. Cinq à six personnes ont été tuées, principalement des cadres subalternes et un fils de dirigeant. Israël a présenté l’opération comme une riposte à une attaque du Hamas ayant coûté la vie à six Israéliens. Le Qatar, allié des États-Unis et médiateur dans les négociations sur Gaza, a dénoncé une « violation flagrante » de sa souveraineté. Si aucun lien officiel n’existe avec l’assassinat de Kirk, le calendrier confère aux événements une forte charge symbolique, à la veille du 11-Septembre.
Sur les réseaux sociaux, certaines théories suggèrent un « False Flag » orchestré pour détourner l’attention de la frappe de Doha. D’autres affirment que Kirk aurait été « sacrifié » pour renforcer le soutien américain à Israël ou désigner des ennemis communs. Ces spéculations, non vérifiées, illustrent la défiance croissante envers les récits officiels et la puissance des symboles dans un contexte de polarisation extrême.
Sans mobile clair, plusieurs acteurs pourraient tirer profit de ce meurtre : la gauche américaine si le camp républicain est affaibli, les conservateurs eux-mêmes en mobilisant leur base, Israël selon certaines interprétations conspirationnistes, et enfin les extrêmes, qui exploitent chaque tragédie pour accentuer la spirale de violence et de défiance. L’enquête en cours devra clarifier les faits pour apaiser un pays déjà divisé.
Charlie Kirk assassinated the day before the anniversary of Israel's most successful false flag attack against America is also ominous timing. pic.twitter.com/d1BTjJWz8o
— The Viking Nomad (@TheVikingNomad_) September 11, 2025