La bande de Gaza est aujourd’hui le lieu « le plus dangereux au monde pour un enfant », alerte l’Unicef.
La patronne de l’Unicef, Catherine Russell, a dénoncé, hier, devant le Conseil de sécurité le « carnage » dont est victime la population de Gaza soutenant que l’enclave palestinienne est aujourd’hui « l’endroit le plus dangereux au monde pour un enfant ».
La responsable a ajouté que les pauses humanitaires ne sont « pas suffisantes » pour arrêter cette tuerie.
« Plus de 5300 enfants palestiniens auraient été tués en seulement 46 jours, cela représente 115 enfants par jour », a précisé Catherine Russell. « Selon ces chiffres, les enfants représentent 40% des morts à Gaza. C’est sans précédent ».
Elle a évoqué également 1200 enfants portés disparus, certains probablement sous les décombres des bombardements.
Au-delà des victimes directes des combats, Catherine Russel s’est inquiétée des risques d’épidémies, du fait de la quasi-absence d’eau potable, en particulier pour les nouveau-nés, et de la malnutrition.
Dans des chiffres actualisés, le gouvernement du Hamas a annoncé, hier, soir, que près de 14.854 personnes ont été tuées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre, dont 6150 enfants. En outre, 36.000 personnes auraient été blessées.
Le ministère de la santé du Hamas assure de son côté que des dizaines de corps jonchent les rues du nord de la bande de Gaza et qu’il est impossible de les recenser à cause de l’intensité des frappes.