Maintenant que les élections municipales sont finies, chacun est en train d’analyser les résultats et de tirer les conclusions : partis politiques, élus et non élus, hommes politiques et pseudo politiques…
Les résultats des élections qui ont mis en évidence le peu de confiance qu’a désormais le peuple en la classe politique tous partis confondus, et l’envie réelle et urgente d’une véritable alternative et relèves concrètes et sincères.
Entretemps 217 élus s’activent au Bardo et dans les plateaux de télé. Ils font beaucoup de bruit et occupent l’espace sur la base d’une légitimité qui date de 4 ans et qui, inéluctablement, est bien usée.
A la lumière des résultats des élections municipales, l’assemblée des représentants du peuple a désormais autant de légitimité qu’avait « la haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution, de la réforme politique et de la transition démocratique » de Ben Achour en 2011.
Tous les deux se sont placés en organe législatif mais, venant d’une représentativité ankylosée et obsolète basée sur des règles de jeu qui ont substantiellement changé.
Alors, il n’est donc plus question de discuter la légitimité, mais surtout de faire preuve d’humilité… en attendant le verdict de 2019.
Anis Wahabi