Après l’affaire de Lampedusa, c’est au tour de la capitale française d’être au centre d’une vive polémique. Une soixantaine de personnes, en majorité des Tunisiens nouvellement arrivés en France par les frontières Italiennes, ont été d’être placés en garde à vue, mardi soir, à Paris et en Seine-Saint-Denis (banlieue parisienne) pour « infraction à la législation sur le séjour », rapporte Le Point.
Ces Tunisiens font partie des 200 qui ont rejoint le territoire français, où ils seraient dans de mauvaises conditions de vie, après avoir atteint Lampedusa. Deux associations françaises, à savoir France Terre d’asile et Emmaüs, ont levé l’alerte. Ces associations ont été dépêchées par le Maire de Paris, Bertrand Delanoë, qui se retrouve entre indignation et embarras face à l’indifférence totale de l’État français envers ces réfugiés. C’est, sous l’initiative unique de la Mairie qu’une aide financière d’urgence de 100.000 euros sera débloquée afin d’aider ces Tunisiens.
L’État français a juste lancé une procédure judiciaire à l’encontre de ces demandeurs d’asile. Le juge qui s’occupe de l’affaire devait se prononcer, aujourd’hui, mercredi sur d’éventuelles expulsions.