Le quartier populaire de Hay Ettadhamen est sous le choc suite à un crime survenu ce jeudi. Des unités sécuritaires y ont interpellé un jeune homme, accusé d’avoir poignardé sa propre mère. L’information a été confirmée par une source sécuritaire à Diwan FM.
Selon les premiers éléments de l’enquête, le suspect, déjà connu des services de police pour ses antécédents judiciaires, aurait admis son geste devant les enquêteurs. Il aurait également, dans le passé, infligé à sa mère des violences répétées, laissant planer l’ombre d’un conflit familial ancien et douloureux.
La nouvelle a semé la stupeur dans le voisinage, où la victime était décrite comme une femme discrète et courageuse, qui supportait en silence les dérives de son fils. L’annonce de son décès a provoqué une vive émotion dans la rue, entre incompréhension et colère.
Sur ordre du ministère public près le tribunal de première instance d’Ariana, la dépouille a été transportée vers les services de médecine légale afin de déterminer les circonstances exactes du décès. Parallèlement, une enquête a été ouverte pour éclairer les zones d’ombre entourant ce drame familial.
Au-delà de ce fait divers, ce crime relance le débat sur l’évolution de la criminalité en Tunisie. Ces dernières années, les autorités constatent une recrudescence des affaires de violences familiales et d’homicides, souvent liés à des tensions sociales, à la précarité et à la consommation de stupéfiants. Si les forces de sécurité multiplient les campagnes de prévention et de répression, les spécialistes insistent sur la nécessité d’un travail de fond : encadrement psychologique, soutien aux familles vulnérables et lutte contre les causes profondes de la délinquance.