Dimanche dernier, des Marocains pro-dĂ©mocratie sont de nouveau descendus dans les rues, Ă l’appel des jeunes du Mouvement du 20 fĂ©vrier, et ce, pour clamer haut et fort leurs revendications.
Casablanca et Tanger ont vu une participation massive Ă cette manifestation.
Comme en Tunisie, en Égypte, au YĂ©men et en Syrie, les manifestants se sont heurtĂ©s Ă des forces de l’ordre d’une violence incroyable, qui, Ă coup de matraques et de bâton en bois, ont dispersĂ© les manifestants, faisant plusieurs dizaines de blessĂ©s, notamment Ă Casablanca, d’après l’AFP.
L’Association marocaine des Droits de l’Homme s’inquiète que les autoritĂ©s du pays ne respectent plus le droit de manifester et dĂ©plore cette agressivitĂ© policières. De son cĂ´tĂ©, un porte parole du gouvernement marocain a dĂ©clarĂ©, Ă l’AFP, que le Mouvement qui a organisĂ© ces manifestations est utilisĂ©e groupes islamistes et d’extrĂŞme-gauche.
Cependant, des contre-manifestations ont eu lieu dimanche Ă Rabat, Casablanca et Fez.
