Invité samedi 11 mars, à Mosaïque FM, dans l’émission « Noujoum » de Hédi Zaim, notre ami Hatem Ben Amara raconte comment il avait été viré sur ordre de Carthage alors qu’il était à l’antenne… pour un concours de jeu passé aux journaux Tunis-Hebdo et Al Akhbar…
La relation de Hatem Ben Amara avec Tunis-Hebdo a toujours été empreinte d’amour, un amour qui lui avait valu des démêlés avec le régime de Ben Ali.
Ecoutons son témoignage. « Les faits remontaient aux années 1990. A l’époque, raconte l’animateur au micro de Mosaïque, je faisais appel aux concours des journaux pour un jeu baptisé « Lil Azwaj fakat » (pour les mariés seulement).
A chaque fois, je choisissais un organe de presse, lequel prenait à sa charge les cadeaux à offrir aux vainqueurs du concours.
Ce concours était très prisé par les lecteurs et suscitait l’enthousiasme des mariés en rapport avec les cadeaux offerts, entre autres des téléviseurs, des réfrigérateurs, etc.
Jusqu’au jour où ce concours était passé dans les journaux Al Akhbar et Tunis-Hebdo. A l’époque, je ne savais pas que le patron de ces deux journaux, M’hammed Ben Youssef, n’était pas en odeur de sainteté avec le régime de Ben Ali.
En pleine émission et alors que je remerciais le patron des deux journaux pour sa contribution, l’ordre était venue de Carthage de couper l’antenne et de me virer en direct ».
A cet époque, le système médiatique de Abdelwaheb Abadallah avait ses propagandistes, ceux qui n’y s’alignaient pas n’étaient pas à l’abri des représailles du régime.