On pensait qu’un grand pas avait été franchi vers un arrêt des violences après l’acceptation de Mouammar Kadhafi de la feuille de route proposée par la délégation de l’Union Africaine dirigée par le président sud-africain, Jacob Zuma.
Mais c’était sans compter sur les révolutionnaires. Ces derniers ont, en effet, refusé lundi cette feuille de route parce qu’elle ne prévoit en aucun cas le départ de Mouammar Kadhafi.
La confusion s’étend même à l’OTAN qui nie avoir reçu un document ou une déclaration officielle de la part de la délégation africaine demandant un arrêt des bombardements contre les Kadhafistes.
L’OTAN compte donc poursuivre ses frappes contre les forces kadhafistes en attendant un véritable cessez-le feu adoptée par les deux parties.
Le conflit Libyen tourne désormais à l’impasse et un accord de cessez-le feu ne pourra se faire que s’il implique le départ politique de Kadhafi ; une demande que plusieurs pays soutiennent entre autres les membres de la coalition.