L’actrice égyptienne Rania Youssef est l’invitée d’honneur de la deuxième édition du Master International Film Festival, qui se déroule du 6 au 13 mai 2023 à Yasmine Hammamet (Tunisie).
Lors d’un point de presse, elle a exprimé sa grande joie d’être en Tunisie pour la quatrième fois. Elle a évoqué son affection pour le peuple tunisien, qu’elle qualifie de « civilisé » et dont elle apprécie la tolérance et la liberté d’esprit. L’actrice a également salué les droits des femmes en Tunisie, faisant de ce pays arabe celui où les femmes disposent de la plus grande liberté et de la plus grande égalité. En tant que femme et mère de deux filles, les droits des femmes sont pour elle très importants.
Rania Youssef a également évoqué son admiration pour la militante féministe Nawal El Saadawi, qui est très appréciée des tunisiens. Elle la considère comme une source d’inspiration pour elle. Elle a rappelé que Nawal Saadawi a été une voix importante dans la lutte pour les droits des femmes en Égypte et dans le monde arabe, et qu’elle continue d’être une figure emblématique pour les féministes.
Sur le plan professionnel, Rania Youssef a déclaré qu’elle serait honorée et heureuse de travailler en Tunisie, même gratuitement. Ce qui a bien sur suscité des réactions heureuses et amusantes de la part des journalistes présents. Un appel est donc lancé aux réalisateurs et producteurs tunisiens !
En parlant de l’influence du cinéma et des séries télévisées dans la promotion des droits des femmes, comme par exemple le film Ouridou hallan/Je veux une solution (1975), qui avait fait avancer la loi sur le divorce en Égypte, Rania a expliqué que le cinéma et les feuilletons pouvaient faire avancer influencer les citoyens et donc les gouvernants pour les pousser à changer les législations rétrogrades. Elle a également raconté que le feuilleton Taht El wissaya/Sous Tutelle, diffusé pendant le ramadan de cette année, a suscité un débat sur la tutelle imposée aux veuves concernant leurs enfants mineurs en Égypte, ce qui a finalement été porté devant le parlement. Elle croit fermement que le cinéma et les médias ont le pouvoir de provoquer des changements significatifs dans la société.
Rania Youssef a également parlé de ses expériences personnelles et de ses choix de vie. Elle a révélé avoir eu l’opportunité d’aller au Japon et même d’y épouser un producteur, mais elle a préféré rester en Égypte. Pour elle, être éloignée de ses amis et de sa famille est inenvisageable. Elle considère également que chaque culture a ses propres traditions et coutumes, ce qui rend difficile la vie dans un autre pays. Rania préfère rester dans une culture arabe qui lui est familière.
Neïla Driss
L’actrice égyptienne Rania Youssef est l’invitée d’honneur de la deuxième édition du Master International Film Festival, qui se déroule du 6 au 13 mai 2023 à Yasmine Hammamet (Tunisie).
Lors d’un point de presse, elle a exprimé sa grande joie d’être en Tunisie pour la quatrième fois. Elle a évoqué son affection pour le peuple tunisien, qu’elle qualifie de « civilisé » et dont elle apprécie la tolérance et la liberté d’esprit. L’actrice a également salué les droits des femmes en Tunisie, faisant de ce pays arabe celui où les femmes disposent de la plus grande liberté et de la plus grande égalité. En tant que femme et mère de deux filles, les droits des femmes sont pour elle très importants.
Rania Youssef a également évoqué son admiration pour la militante féministe Nawal El Saadawi, qui est très appréciée des tunisiens. Elle la considère comme une source d’inspiration pour elle. Elle a rappelé que Nawal Saadawi a été une voix importante dans la lutte pour les droits des femmes en Égypte et dans le monde arabe, et qu’elle continue d’être une figure emblématique pour les féministes.
Sur le plan professionnel, Rania Youssef a déclaré qu’elle serait honorée et heureuse de travailler en Tunisie, même gratuitement. Ce qui a bien sur suscité des réactions heureuses et amusantes de la part des journalistes présents. Un appel est donc lancé aux réalisateurs et producteurs tunisiens !
En parlant de l’influence du cinéma et des séries télévisées dans la promotion des droits des femmes, comme par exemple le film Ouridou hallan/Je veux une solution (1975), qui avait fait avancer la loi sur le divorce en Égypte, Rania a expliqué que le cinéma et les feuilletons pouvaient faire avancer influencer les citoyens et donc les gouvernants pour les pousser à changer les législations rétrogrades. Elle a également raconté que le feuilleton Taht El wissaya/Sous Tutelle, diffusé pendant le ramadan de cette année, a suscité un débat sur la tutelle imposée aux veuves concernant leurs enfants mineurs en Égypte, ce qui a finalement été porté devant le parlement. Elle croit fermement que le cinéma et les médias ont le pouvoir de provoquer des changements significatifs dans la société.
Rania Youssef a également parlé de ses expériences personnelles et de ses choix de vie. Elle a révélé avoir eu l’opportunité d’aller au Japon et même d’y épouser un producteur, mais elle a préféré rester en Égypte. Pour elle, être éloignée de ses amis et de sa famille est inenvisageable. Elle considère également que chaque culture a ses propres traditions et coutumes, ce qui rend difficile la vie dans un autre pays. Rania préfère rester dans une culture arabe qui lui est familière.
Neïla Driss
