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Le film tunisien « Dachra » au Festival International du Film du Caire

par Neïla DRISS
lundi 26 novembre 2018 07:41
dans Culture
Le film tunisien "Dachra" au Festival International du Film du Caire
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Le film tunisien Dachra du réalisateur Abdelhamid Bouchnak a été projeté au Festival International du Film du Caire (CIFF) dans la nouvelle section « Projections de minuit ».

Dachra, premier film d’horreur tunisien, avait été également programmé lors de la 29ème édition des Journées cinématographiques de Carthage (JCC) et avait été le film de clôture de la 33ème Semaine de la Critique de la Mostra de Venise en septembre 2018.

Synopsis:
Yasmine, Walid et Bilel, trois jeunes étudiants en journalisme vont devoir réaliser un documentaire à la demande de leur professeur. Suite à la suggestion de l’un d’entre eux, ils vont essayer de dénouer un fait divers qui remonte à une vingtaine d’années : une femme avait été trouvée à moitié égorgée sur la route. Depuis, soupçonnée de sorcellerie, elle est internée dans un asile psychiatrique, sans que personne n’ait jamais pu savoir qui elle était ni ce qu’il lui était arrivé. Alors qu’ils poursuivent leur enquête, les trois amis tombent dans le monde archaïque et inquiétant de Dachra, un hameau isolé rempli de chèvres, de femmes silencieuses, de mystérieuse viande en train de sécher et de marmites fumantes. Ils sont invités à passer la nuit chez le chef  jovial mais menaçant. Petit à petit, Yasmine va découvrir les secrets de Dachra…

Le film tient en haleine. A aucun moment, on ne peut détacher son attention. L’histoire se déroule petit à petit, en ajoutant à chaque fois des éléments de rebondissement, jusqu’au final complètement inattendu !

Même si le scénario est emprunté au film le Projet Blair Witch, réalisé par Daniel Myrick et Eduardo Sanchez en 1999, Abdelhamid Bouchnak a expliqué que pour l’écrire, il s’est inspiré de plusieurs faits réels survenus en Tunisie et en particulier d’un meurtre qui s’est passé il y a environ 4 ans : un oncle, avec la complicité de la tante, a tué un petit garçon, pour l’offrir en sacrifice au djin, gardien d’un trésor qu’ils voulaient s’approprier. Ce petit garçon avait eu le tort d’avoir une tache/marque dans l’œil. On ne peut imaginer pire que de tuer un petit garçon pour découvrir un trésor !

Lors du débat qui a suivi la projection, le réalisateur a répondu à quelques questions posées par les spectateurs.

Pourquoi avoir fait ce film ?

J’ai voulu, à travers ce film, dénoncer ces pratiques ridicules, inhumaines et barbares (sorcellerie, superstitions…) qui existent encore en 2018 en Tunisie et qui font un grand nombre de victimes chaque année.

Bien qu’elles n’ont aucun sens ni ne répondent à aucune logique, ces croyances sont très répandues, y compris auprès de personnes qu’on pourrait croire instruites et qui pourtant consultent les divers voyants, médiums et sorciers pour leur demander des choses aussi idiotes que faire revenir un mari ou jeter un sort à une personne.

Je voudrais que l’opinion publique tunisienne soit au courant de ce qu’il se passe et que les tunisiens mettent fin à ces pratiques insensées et parfois meurtrières.

Pourquoi avoir choisi de faire un film d’horreur ?

Le genre s’est imposé presque naturellement alors que j’écrivais le scénario. Je voulais raconter une histoire qui comprenait des éléments d’horreur, je me suis alors dit : pourquoi pas faire le premier film d’horreur tunisien ?

J’avais peur je l’avoue. Je ne savais pas si j’arriverais à convaincre les spectateurs. D’ailleurs j’ai fait très attention aux moindres détails. Par exemple, pour choisir le sang employé, je voulais qu’il soit le plus proche possible du vrai sang. J’avais utilisé de vrais boyaux… Je voulais que cela soit réel vraiment.

Je suis content d’avoir réussi. Lorsque je vois le public apeuré, je suis content.

Pourquoi avoir choisi ces acteurs inconnus du public ?

Tout d’abord, je voulais des acteurs dont les visages n’étaient pas très connus du public, pour qu’ils soient plus crédibles.

Ensuite, bien qu’ils soient mes amis, je les ai choisis parce que j’étais certain qu’ils sauraient parfaitement bien incarner les personnages de mon film. Et comme mon film est autofinancé, j’étais entièrement libre de mes choix.

Est-ce que vous allez continuer à faire des films d’horreur ?

Mon prochain film sera une comédie.
Je voudrais essayer plusieurs genres de films, l’essentiel est que mon film soit sincère.
Le plus important est de faire le film qu’on veut faire et c’est ce que je ferais toujours.

Neïla Driss

Lire sur le même sujet:

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Tags: guerre
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